Equipage de Songeons

(1784 - 1938)

Maître(s) d'équipage René de Songeons (1892 - 1938)
Aristide et Émile de Songeons (1840 - 1854)
Louis de Songeons (1784 - 1840)
TerritoiresChantilly, Laigue, Ourscamps, Compiègne, Montargis
Devise(s)A Moi Saint Hubert.
Fanfare(s)La Songeons, La Compiègne, La Montargis
Historique

Cet équipage eut une très longue existence (plus de 150 ans). De ce fait, il changea fréquemment de tenue. Celle-ci fut d'abord verte (tenue des louvetiers), puis bleue à parements rouges. Elle fut ensuite rouge à revers amarante. Lorsque l'équipage chassait à Compiègne (de 1810 à 1910), M. de Songeons adopta la tenue grise et son emblématique chapeau haut-de-forme. L'équipage chassa plusieurs animaux : d'abord le loup et le lièvre puis le sanglier (à partir de 1816). A partir de 1892 et jusqu'à la démonte, l'équipage découple dans la voie du chevreuil à Montargis et chasse daims et chevreuils à Compiègne.

 

Louis Personne de la Chapelle-Gerberois de Songeons, était capitaine des chasses de la petite vènerie de Louis XV. En 1784, il monta son premier équipage au loup, et un équipage de Beagles, achetés en Angleterre, pour chasser le lièvre. Il put continuer de chasser pendant toute la Révolution et, en 1806, devint conservateur pour la troisième circonscription et lieutenant de louveterie pour les départements d’Eure, Oise et de Seine-Inférieure.

 

En 1816, il avait un vautrait de 40 chiens normands. Le prince de Condé lui demanda de les amener chasser à Chantilly, puis sur le désir manifesté par le prince, Monsieur de Songeons lui fit don de la plus belle partie de sa meute et de son piqueur. En remerciement, le prince lui envoya deux tableaux de chasse. En 1830, l’équipage fut formé de chiens anglais et français, servis par Lebeau, piqueur. Il chassa ainsi jusqu’en 1840 et coupla avec le comte de Béthune, M. André Michel-Walon, le comte d’Arry, M. Taourieu du Parc, dont les chiens français étaient de même origine.

 

Ses petits-fils Aristide et Emile, continuèrent l’équipage jusqu’en 1854, époque à laquelle ils entrèrent dans l’Equipage Picard Piqu’Hardi. Ils chassèrent loup, sanglier et lièvre dans les environs de Songeons. Leur père, Hector, ne pouvait chasser. Aristide suivait les chasses de la Vènerie impériale et en portait la tenue comme parent de l’Empereur, ayant épousé Mademoiselle de Quiqueran-Beaujeu, cousine de Napoléon III.

 

(Collection Claude Alphonse Leduc - Château de Montpoupon)

 

En 1853, le comte Emile avait acheté en Belgique une meute de Beagles, pour le lièvre. Les traditions de vènerie chez les Songeons seront reprise en 1892 par René. Le château de Songeons, fut vendu en 1870 par Aristide, qui mourut à Achy en 1908. René de Songeons demeure seul maître d'équipage de 1892 à 1938, date de la démonte. L'équipage chasse pendant la dernière période avec 50 chiens anglo-normands.

Race(s) de chiens Beagle
Français Tricolore
Normand
Anglo-Normand
Anglais
Chenils Château de Songeons 60380 Songeons (1784 - 1870)
L'Hermitte 27250 Rugles (1870 - 1938)
ChevreuilDaimSanglierLièvreLoup