Equipage Béjarry

Le marquis de Béjarry eut d’abord des chiens vendéens pur-sang ayant pour ancêtre le fameux Souillard de la race des chiens blancs greffiers du Roi. En 1850, il les croisa avec des pur-sang anglais de Grafton et chassa d’abord renard et lièvres dans les plaines et bois de Ste Hermine ; puis le chevreuil et le cerf à Vouvant et à Vezins. Armand de Béjarry, son fils, continue l’équipage avec trente bâtards anglo-poitevins saintongeois. Lieutenant de louveterie, il chassa le chevreuil près de Château Roux, en forêt de Vieilles-Verries, et le cerf en forêt de Vouvant, ainsi qu’en Vezins pour les Saint Hubert et dans toute la Vendée et le Poitou.

A Vouvant, il découplait avec MM. Bailly du Pont, Chevallereau ainsi qu’avec le Rallye Viel Anjou (1893). Il fut de la Société de La Morelle, et en 1885, président du Rallye Vendée, dont il était le vice-président depuis 1865. Son équipage prenait 25 à30 animaux par an, et avait une grande renommée. Il fit un élevage d’excellents chiens, servit à la rencontre de grands équipages, et remporta de nombreux prix d’honneur aux expositions canines. Il fut vendu à M. G. Clément, du Rallye Montambert-Lamenay et au Prince Murat. Quelques chiens continuèrent à être découplé sur le chevreuil jusqu’en 1906 avec ceux de M. Chevallereau, de Chabot et Perreau de Launay.

L'Equipage Béjarry par Paul Tavernier - Tiré de l'ouvrage Deux Siècles de Vènerie à travers la France - H. Tremblot de la Croix et B. Tollu (1988)